En plus de l’intervention thérapeutique auprès des enfants, le travail au Cren comprend également un éducatif sur les mères. L’activité du CREN nécessite le travail de médecins, d’infirmières et de personnels spécialisés dans le domaine de la nutrition.
Il faut préciser que souvent au Burkina la malnutrition n’est pas causée uniquement par la difficulté de trouver de la nourriture, mais aussi par l’incapacité d’utiliser correctement les ressources disponibles. L’agriculture burkinabè est une agriculture de subsistance, étroitement liée à la saisonnalité, sans technologies qui comblent les lacunes causées par un territoire et un climat souvent hostile.
La coutume est de consommer les produits de la récolte que la terre offre lorsqu’ils sont disponibles et tant que les stocks le permettent. Il en résulte un régime répétitif, peu varié, où l’absence totale de certaines substances pendant de longues périodes est courante.
La pauvreté des moyens limite fortement l’apport de protéines d’origine animale et de certaines vitamines indispensables au développement. De plus, la contamination des aliments causée par les agents microbiens, les métaux lourds et les insecticides, ainsi que les difficultés de stockage, constituent un sérieux obstacle à l’amélioration. En effet, les maladies transmises par l’alimentation sont assez courantes et les enfants en sont les premières victimes. La perte de poids et l’amaigrissement dus à la diarrhée entraînent des taux élevés de mortalité infantile. Le CREN accueille chaque année environ 400 enfants accompagnés de leurs mères.
Avec 80 €, vous pouvez permettre la nourriture, les soins et l’assistance pour un enfant et sa mère à l’intérieur du Centre, Avec 20 €, vous pouvez acheter beaucoup de céréales
